La commémoration du 8 mai est célébrée, chaque année dans toutes les communes de France.
Après le dépôt de Gerbe aux monuments et la lecture du message de Monsieur Sébastien LECORNU Ministre des Armées et de Madame Patricia MIRALLES Ministre Déléguée auprès des Armées qui se terminait par ces propos : « Alors que le cycle des commémorations du 80ème anniversaire de la Libération se termine, dans un monde où les menaces se multiplient, où des menaces anciennes planent à nouveau sur le pays. Alors que les rapports de force internationaux se reconfigurent, souvenons-nous des sacrifices qu’une génération entière de Françaises et de Français a acceptés pour libérer le pays, pour le reconstruire et pour nous donner les moyens de notre souveraineté ».
Après le morceau de musique « le chant des partisans » s’ensuivit le discours de Monsieur Jean Claude PISTRE, Maire d’Arzens qui remerciait les personnalités présentes et la population et qui soulignait que nous nous devons, surtout en cette période, de nous recueillir pour transmettre aux vivants ce que seule la mémoire peut sauver de l’oubli.
Ils furent des millions, arrachés à leur vie, à leur famille, juifs, résistants, opposants politiques, déportés, réfractaires, tous furent broyés dans les rouages d’un système, organisé pour déshumaniser, avilir ou faire disparaître. Aujourd’hui, dans nos écoles, cette période sombre du passé de notre pays ne doit pas être seulement figée sur le papier glacé des livres d’histoire, mais devenir un héritage de devoir de mémoire, qu’il est important de préserver et de transmettre à nos enfants. En cette période trouble et instable que nous connaissons en France, nous assistons tous les jours à des scènes où le juif devient une cible. C’est inadmissible dans notre Nation d’autant plus, quand cette haine du juif est véhiculée par des élus parlementaires de la République à d’autres élus de la République.
Cela nous rappelle qu’à tout moment, que l’homme peut redevenir complice, bourreau, assassin et avoir le visage répugnant de la barbarie déchaînée. Je n’oublie pas aussi qu’ici même, il y quinze ans, nous avons honoré une famille arzenaise qui avait caché et sauvé d’une mort certaine, une maman juive et ses deux enfants. D’ailleurs à ce propos la Présidente de la Région, Carole DELGA, m’a contacté pour me remettre une plaque commémorative en l’honneur de cette famille arzenaise.
Je pense qu’elle aura sa place sur un mur de notre école justement nommée Simone Veil elle-même de confession juive. Cela rappellera à nos enfants que la déportation n’est pas une histoire lointaine mais un avertissement et même une exigence.
Un apéritif convivial concluait cette manifestation.
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